lepido france Les Lépidoptéristes de France


Recommandations aux contributeurs du site lepidofrance.fr

1.    Généralités

• Un site internet (ou un blog) n’est pas un livre ou une revue. Il n’est pas conçu pour la publication de longs articles (que l’on peut cependant annexer à la page internet comme fichier pfd). Le visiteur d’un site a pour habitude de parcourir rapidement les « pages » en s’arrêtant sur les photos ou les textes qui l’interpellent. Il convient donc – dans le cas général : il peut y avoir des exceptions – d’être concis, d’aller à l’essentiel.

• Tous les sujets (ou presque) traitant des lépidoptères sont les bienvenus pour peu que l’article (ou la photo) apporte quelque chose de nouveau ou d’original pour le lectorat (surtout français). Tel article consacré aux Morphos de la région de Tingo Maria, probablement peu novateur pour un entomologiste péruvien, intéressera le visiteur français. Par contre, le récit d’une sortie lépidoptérique « banale » sur le Mont Ventoux (avec pique-nique convivial et découverte de trois cétoines verts) ne passionnera que les participants à ladite excursion. Il faut savoir que fonctionnent sur la « toile » des dizaines de sites consacrés aux lépidoptères, dont bon nombre sont de grande qualité : sites institutionnels, sites généralistes, sites associatifs, sites personnels, sites consacrés à une zone faunistique, sites axés sur un genre ou une famille de papillons, etc. Face à une « offre » aussi abondante (y compris pour les photos de lépidoptères), il s’impose d’émerger du tout-venant par l’originalité et la qualité, en s’écartant autant que faire se peut du niveau « bulletin paroissial ». Sans proposer une liste-type des sujets (ce qui serait formaliste et réducteur), nous nous contenterons de rappeler que le contenu de notre revue Lépidoptères illustre bien la grande diversité possible des sujets à traiter (en se remémorant qu’il faut être plus concis sur le net que dans la revue)

• Nos ambitions ne sont pas modestes : nous voulons donner à lepidofrance.fr un véritable niveau scientifique et que le site de l’ALF soit fréquenté par les entomologistes de France et du monde entier. C’est dire que les sujets présentant, sinon la totalité (réservée plutôt aux revues et aux livres), du moins quelques aspects d’une recherche entomologique, de niveau scientifique, seront accueillis avec enthousiasme. À l’évidence, tous les membres de l’ALF ne peuvent découvrir et décrire une nouvelle espèce (dans la Drôme ou au Labrador) ou présenter une nouvelle (et définitive !) systématique des Riodinidae. Par contre, nombre d’entre nous (sans parler de nos amis non membres de l’ALF) ont accompli un long travail d’étude de tel biotope, une minutieuse analyse des variations de formes au sein de telle espèce, ou, plus simplement, observé des « aberrations » ou des nouveautés dans la distribution ou le comportement des lépidoptères. Autant de pratiques et de découvertes que lepidofrance.fr entend rendre publiques. Ce qui établira une complémentarité avec Lépidoptères : la notice publiée sur le net dirigera vers l’article plus circonstancié édité dans la revue.

2. Modalités pratiques pour l’envoi d’un sujet au « modérateur » (ou « web-master »)

• Toujours envoyer texte et photos associés.

• Texte : un volume de 6000 signes (espaces compris) constitue un grand maximum pour un texte appelé à figurer sur lepidofrance.fr. La moitié (3000 signes + espaces) semble, dans le cas général, très convenable.

• Les textes traiteront toujours de sujets concernant directement ou indirectement (par exemple les biotopes) les papillons, avec la rigueur systématique qui s’impose :

– pour les articles à orientation systématique et les légendes des photos, on donnera le nom scientifique du lépidoptère (nom de genre et d’espèce en latin et en italique), suivi du nom de son « auteur » (en petites majuscules) et la date de  description originale, selon le modèle suivant : Papilio machaon LINNAEUS, 1758.

– pour des articles à contenu moins scientifique (narratif, anecdotique, de vulgarisation), le nom latin (genre et espèce) suivi éventuellement du nom vernaculaire français entre parenthèses – si l’auteur le souhaite – peut suffire.

Précisons que pour des énumérations de plusieurs espèces d’un même genre, on se contentera des initiales du genre à partir de la deuxième espèce citée. Par exemple : Papilio machaon et P. alexanor, ou Erebia manto, E. epiphron et E. mnestra.

Les papillons sont plus ou moins inféodés à un type d’habitat ou une zone géographique et  leur émergence est le plus souvent fonction de la saison : on n’oubliera pas de préciser la localité, de la rapporter au besoin à des lieux connus des lecteurs et de spécifier la date ainsi que l’altititude (sauf si l’on se trouve manifestement en plaine, en Normandie, par exemple). Il peut être utile de joindre une carte : celle-ci devra être très simple et très claire (sur l’écran de l’ordinateur, la carte n’aura que quelques centimètres de côté !).

• Les textes en anglais seront reçus avec faveur ; les versions doubles (français et anglais) de même !

• Pour chaque texte, l’auteur proposera quelques mots-clés (« tags ») permettant de trouver l’article sur le site internet selon différentes démarches. Pour reprendre l’exemple des Morphos de Tingo Maria, les tags seront : « Morpho », « Morphidae », « Nymphalidae », « Pérou », « Andes », « Amazonie », « Zone néotropicale ». Si, en outre, l’article traite des méthodes de capture des Morphos, on ajoutera les tags : « Leurres », « Pièges », « Appâts ». Si, de plus, le sujet porte sur les moyens de photographier ces papillons, on complètera avec le tag : « Photo ». Enfin, s’il agit d’une étude phylogénique, on présentera les tags : « Biologie », « Phylogénie », voire « Cladistique ».

• Photos. Le « web-master » ne prend en compte que les photos numériques (il n’a pas les moyens ni le temps de numériser des diapositives). On s’efforcera d’envoyer des photos de bonne qualité et de format allègé (.jpeg ou .tif, 100 à 300 Ko) sauf dans le cas où la résolution de la photo s’avère essentielle (par exemple : étude d’une particularité morphologique d’un lépidoptère). Si l’on ne sait pas réduire le format d’une photo, le « web-master » s’en chargera. Concernant les photos, l’essentiel sera d’envoyer toujours des images correctement légendées et référencées : nom du papillon présenté (nom scientifique, auteur, date de description), lieu, altitude et date. Ce sera mieux, si l’on peut ajouter quelques spécifications concernant le biotope dans lequel le papillon a été photographié (quand ce n’est pas explicité dans le texte qu’accompagnent ces clichés). Attention à ne pas envoyer d’un côté une série de photos et de l’autre les légendes : les photos peuvent arriver en ordre dispersé ! Il est impératif de trouver un  moyen pour bien relier une photo à une légende : le plus simple étant d’indexer la légende au n° de la photo : par exemple : photo IMG6704 : Archon apollinus, HERBST, 1798, à Ploubazlanec-les-Kouign-Amann (Côtes-d’Armor, 20 km au sud de Saint-Brieuc), 26 décembre 2008 (Nous certifions la publication immédiate d’une telle photo démontrant sans contestation l’existence d’A. apollinus entre Cancale et l’Aber Wrach).

En un mot : un minimum de rigueur épargne le temps et l’énergie du « web-master » et, surtout, évite les erreurs.

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