Dans Le Monde daté du 11 février 2023 en pages 8 et 9, trois articles :
• Le déclin alarmant des papillons. Une étude menée au Royaume-Uni montre que ces insectes, parmi les mieux étudiés au, monde, ont disparu de près de la moitié des lieux qu’ils fréquentaient il y a cinquante ans. Auteur : Perrine Mouterde.
• En Europe, l’effondrement des populations d’insectes est vertigineux. De nombreuses études récentes suggèrent des chutes d’abondance de 70 % à 80 % au cours des dernières décennies. Auteur : Stéphane Foucart.
• « Si les insectes disparaissent, tout le reste disparait avec eux ». Le chercheur britannique Dave Goulson décrit le rôle crucial de ce groupe animal, qui représente 70 % des espèces connues. Propos recueillis par Stéphane Foucart et P. M.
Bonjour.
Puisque nous parlons de déclin des papillons et d’écologie stupide.
Je voudrais vous faire part d’un projet qui, sous couvert d’écologie, détruit l’environnement.
En Dordogne, une voie verte est construite petit-à-petit le long de la rivière du même nom. Aujourd’hui, les travaux vont s’attaquer à un secteur verdoyant et préservé. En particulier, un pré extrêmement florifère et offrant ainsi le gîte et le couvert à de nombreux papillons, dont le papillon demi-deuil (que j’ai observé en nombre en 2021). Il est sûr, vu l’emprise au sol de ces travaux, que le pré va disparaître.
Je suis outrée d’une telle stupidité, car ces pistes cyclables ne servent qu’à des déplacements de loisir.
Les terrains sont expropriés en ce moment.
Quelle action peut-on envisager en urgence pour bloquer le processus et sauver cet espace de vie ?
Qui peut-on contacter ?
Je vous remercie.
Contactez une association locale de protection de l’environnement et de la nature !
Toujours en Dordogne, des zones d’intérêt botanique, entomologique et avicole (et géologique) comme les vallées des rivières et torrents de la Queue d’Ane, de la Drone et de la Côle dans le Nord du Périgord sont menacées par l’implantation d’éoliennes gigantesques et de défrichements intempestifs pour l’implantation de centrales photovoltaïques.
– On est juste dans l’axe de passage des milliers de grands oiseaux migrateurs comme les grues et les oies;
– les bords de rivière sont occupés par la grande fougère assez rare qui est l’osmonde royale;
– des zones à Azuré du serpolet abondant serait à préserver dans ces secteurs;
Des associations locales sont chargées de défendre les territoires concernés, mais les industriels de l’énergie vont jusqu’à la procédure en appel malgré l’avis défavorable de la préfecture du secteur, rien n’est encore définitivement réglé, malgré l’opposition de la grande majorité de la population.